Cette forme de psychologie existe toutefois depuis fort longtemps. Elle n’était pas très analysée jusqu’à sa mise en place dans les formations estudiantines.
Auprès de la science sociale et de la science politique, la définition exacte de cette psychologie reste floue. Plusieurs approches sont analysées dans cette conception pour avoir au moins une piste de recherche. Les études se focalisent sur les antécédents historiques et les orientations actuelles. Elles seront considérées comme étant des solutions d’urgences pour mettre au clair la psychologie politique.
Dans l’espace anglophone, la Société Internationale de Psychologie Politique (ISSP) a été fondée en 1978. Le congrès international se fait chaque année avec divers représentants. Ces derniers sont focalisés dans le domaine de la philosophie politique, du droit, de l’histoire, de l’anthropologie et de la sociologie. Les membres du congrès sont généralement des politologues et des psychologues. Vers les années 90, les associations nationales et les groupements se sont fondés dans les pays latino-américains et dans les pays européens. Les approches de la psychologie politique ont cerné à la fois l’intégralité de l’être humain, les études psycho politiques, le dépassement du rationalisme et du monisme, l’engagement personnel et la tolérance méthodologique. Les critères de vérité s’en suivent aussi pour déterminer la psychologie politique.
La psychologie politique se présente sous deux visages, c’est-à-dire qu’elle est à la fois nouvelle et ancienne. Son premier visage se dévoile à travers l’âme, les passions, les cognitions ainsi que la volonté. Son second visage apparaît avec l’action et les comportements. Paix et guerre ne se séparent pas de la psychologie politique.
Au XIXè siècle, les écoles de pensée considèrent aussi les approches qui relient la politique et la psychologie. Les repères de cette forme de psychologie ont été focalisés sur les domaines suivants : la personnalité des hommes politiques, les déterminismes socioculturels, les communications de masse, les processus électoraux, le leadership dans les organisations, la psychologie de l’autoritarisme, les études sur les sources du pouvoir et la dynamique des groupes.
Suite à la revue des cahiers de la psychologie politique publiée en 2002, le concept se présente sous une proposition de vision partagée de la question politique ainsi que le dialogue. Toujours en mouvement, la psychologie politique se démontre avec des ateliers en perpétuelle mobilité. 12 ateliers recouvrent ainsi la psychologie politique française. Ce sont notamment :